Le Député
Advertisement
ADVERTISEMENT
  • Home
  • Politique
  • Géopolitique
  • Économie
  • Société
No Result
View All Result
Le Député
  • Home
  • Politique
  • Géopolitique
  • Économie
  • Société
No Result
View All Result
Le Député
No Result
View All Result
Home Économie

« Nous, internes, sommes juste des variables d’ajustement » : les étudiants en médecine manifestent contre la 4e année d’internat

by
3 months ago
in Économie
0 0
A A
0
« Nous, internes, sommes juste des variables d’ajustement » : les étudiants en médecine manifestent contre la 4e année d’internat
1
VIEWS
Share on FacebookShare on Twitter


Cela faisait quasiment trois ans qu’on ne les avait pas vus dans la rue. En 2022, quand Élisabeth Borne usait généreusement du 49.3 pour imposer son projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour l’année suivante, les principaux syndicats d’internes en médecine avaient battu les pavés de France pour dénoncer un article de loi allongeant d’un an les études des futurs médecins généralistes. Deux hivers plus tard, toujours chauffés à blanc par une réforme « bâclée », les internes de médecine générale sont de retour dans la rue, mercredi 29 janvier.

De fait, la mise en place de cette quatrième année d’internat pour les étudiants de médecine générale, sous la forme d’un stage placé sous la supervision de praticiens agréés maîtres de stage des universités, doit permettre de consolider la formation de ces « docteurs juniors » et lutter contre les déserts médicaux en « incitant » les futurs généralistes à réaliser un stage dans une zone sous-dotée en médecins.

« Nous autres internes nous sommes des variables d’ajustement »

Mais alors que cette réforme doit entrer en application pour la rentrée de septembre 2026, l’Intersyndicale nationale autonome représentative des internes de médecine générale (Isnar-IMG) dénonce un nombre insuffisant de tuteurs de stage pour accueillir les étudiants.

« Sur l’île-de-France, dans les meilleures estimations, on aurait 250 lieux de stage pour 600 internes. À Lyon, c’est 60 places pour un peu plus de 150 internes. À Dijon, c’est 40 pour 90. Voici les chiffres qui nous sont remontés dans toutes les villes », s’alarme Bastien Bailleul, président de l’Isnar-IMG, dont l’organisation est co-initiatrice de la mobilisation. « Nous ne voulions pas arriver à cette situation mais c’est un peu notre dernière cartouche face à une situation de détresse », confie-t-il.

Faute de places dans les cabinets de médecine, son organisation craint que les étudiants ne soient, malgré eux, redirigés vers des stages dans des établissements hospitaliers, toujours demandeurs de renforts.

Des questions sans réponses

Yves, 34 ans, en deuxième année d’internat à Paris, manifestera mercredi. Il angoisse pour son avenir, lui, dont la promotion va subir de plein fouet les effets de cette réforme à la rentrée 2026. « Je rêve de devenir médecin généraliste en cabinet. J’ai travaillé dur pour cela mais je crains qu’avec cette réforme, je ne sois envoyé en stage à l’hôpital. Ce serait une désillusion pour moi alors que cette dernière année est censée nous accompagner dans notre future installation », lâche l’Alsacien d’origine et adhérent au Syndicat représentatif parisien des internes de médecine générale.

Aussi, concernant l’application de la réforme, sept organisations d’étudiants et de professionnels se sont émues, lundi, de l’absence de textes réglementaires censés clarifier les modalités de cette 4e année. Quelle rémunération pour les docteurs juniors ? Comment loger les étudiants ? Des questions qui n’ont pas encore trouvé d’arbitrages.

« Le ministre de la Santé a annoncé, lundi, que nous aurons les décrets probablement d’ici mars-avril. À quelques mois seulement de l’application de cette réforme. C’est beaucoup trop tard pour la mettre en place dans de bonnes conditions », interpelle le président de l’Isnar-IMG, qui demande le report de la mise en œuvre de la quatrième année d’internat de médecine générale.

Des études sous le signe de la précarité

Ce retard dans l’obtention d’une convention type est d’autant plus mal vécu par les étudiants qu’ils y voient un manque de considération à leur égard. « Nous, internes, sommes juste des variables d’ajustement. On comble les trous là où il y a besoin. Nous sommes nombreux à redouter, surtout ceux en ambulatoire, d’être envoyés dans les pires déserts médicaux », s’agace Fanny, adhérente à l’Isnar-IMG.

Malgré sa passion pour la profession, la jeune femme de 25 ans, en deuxième année de médecine générale à Saint-Nazaire, s’inquiète de revivre une année d’études sous le signe de la précarité. « Un interne de première année (bac + 7) est payé à 1 600 euros avec en plus des indemnités de nourriture et logement et, pour un interne de troisième année, on se situe à 2 300, explique-t-elle. Nous allons devoir accepter une année supplémentaire où nous ne serons pas rémunérés comme on l’aurait été si nous avions fini nos études et commencé à remplacer un titulaire. »

Pourtant, en l’état actuel, les internes de médecine générale travaillent déjà en moyenne 50 heures hebdomadaires selon une enquête réalisée en 2023 par plusieurs syndicats de la profession. Autant d’éléments qui poussent les étudiants à s’emparer des rues, ce mercredi.

Aux côtés de celles et ceux qui luttent !

L’urgence sociale, c’est chaque jour la priorité de l’Humanité.

En exposant la violence patronale.

En montrant ce que vivent celles et ceux qui travaillent et ceux qui aspirent à le faire.

En donnant des clés de compréhension et des outils aux salarié.es pour se défendre contre les politiques ultralibérales qui dégradent leur qualité de vie.

Vous connaissez d’autres médias qui font ça ? Soutenez-nous !Je veux en savoir plus.



Source link

Tags: annéecontredajustementdesdinternatétudiantsinternesjusteLesmanifestentmédecineNoussommesvariables
Previous Post

« L’enjeu est trop grand pour les habitants » : à Villeneuve-Saint-Georges, faute d’union pour battre la droite, le communiste Daniel Henry fait le choix de la responsabilité et se retire

Next Post

“Il était passionné, dévoué à sa population” : le maire de Garons Alain Dalmas est décédé ce mardi

Next Post
“Il était passionné, dévoué à sa population” : le maire de Garons Alain Dalmas est décédé ce mardi

"Il était passionné, dévoué à sa population" : le maire de Garons Alain Dalmas est décédé ce mardi

May 2025
M T W T F S S
 1234
567891011
12131415161718
19202122232425
262728293031  
« Apr    
Le Député

Suivez l'actualité sur Le Député. Restez informé quotidiennement des mises à jour politiques sur la France et dans le monde, ainsi que de l'économie, de la société et d'autres mises à jour.

CATÉGORIES

  • Économie
  • Géopolitique
  • News
  • Opinion
  • Politique
  • Société
No Result
View All Result

DERNIÈRES MISES À JOUR

  • EVENEMENT MIDI LIBRE. Revivez en images la cérémonie de remise de prix des Nîmois qui gagnent
  • Le nouveau chancelier allemand Merz peut-il guérir «l’homme malade d’Europe»?
  • Regarder Live: Trump dévoilant “un important accord commercial” avec le Royaume-Uni
  • About us
  • Terms and Conditions
  • Privacy Statement (US)
  • Cookie Policy
  • Privacy Statement
  • Privacy Policy
  • Imprint
  • Disclaimer

Droits d'auteur © 2023 Le Député.
Le Député n'est pas responsable du contenu des sites externes.

No Result
View All Result
  • Home
  • Politique
  • Géopolitique
  • Économie
  • Société

Droits d'auteur © 2023 Le Député.
Le Député n'est pas responsable du contenu des sites externes.

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Manage Cookie Consent
We use technologies like cookies to store and/or access device information. We do this to improve browsing experience and to show (non-) personalized ads. Consenting to these technologies will allow us to process data such as browsing behavior or unique IDs on this site. Not consenting or withdrawing consent, may adversely affect certain features and functions.
Functional Always active
The technical storage or access is strictly necessary for the legitimate purpose of enabling the use of a specific service explicitly requested by the subscriber or user, or for the sole purpose of carrying out the transmission of a communication over an electronic communications network.
Preferences
The technical storage or access is necessary for the legitimate purpose of storing preferences that are not requested by the subscriber or user.
Statistics
The technical storage or access that is used exclusively for statistical purposes. The technical storage or access that is used exclusively for anonymous statistical purposes. Without a subpoena, voluntary compliance on the part of your Internet Service Provider, or additional records from a third party, information stored or retrieved for this purpose alone cannot usually be used to identify you.
Marketing
The technical storage or access is required to create user profiles to send advertising, or to track the user on a website or across several websites for similar marketing purposes.
Manage options Manage services Manage {vendor_count} vendors Read more about these purposes
View preferences
{title} {title} {title}