Dans un courrier envoyé à l’agglo de Sète, Thierry Baëza fait part de ses craintes devant la vieillesse des camions de ramassage.
Les camions de ramassage des déchets conchylicoles le long des mas de l’étang de Thau tiendront-ils le coup ? C’est, en résumé, la question qui turlupine Thierry Baëza, le maire de Mèze. Le premier magistrat de la cité du Bœuf vient d’envoyer une lettre en ce sens à l’Agglo de Sète.
18 mois pour construire un camion spécifique
Il s’avère que fin mars il a reçu en mairie les représentants de la Coved, propriétaire de l’usine de traitement des déchets conchylicoles située au Mourre Blanc, sur sa commune, et que ces derniers lui ont fait part de “l’état des camions qui sont en fin de cycle et dont le renouvellement s’impose.” Or il faut 18 mois pour avoir ces camions spécifiques. Soit le temps qu’il reste au contrat liant les deux parties. Et “la Coved ne souhaiterait pas être candidate pour renouveler le contrat sans avoir la garantie d’avoir des camions neufs.”
Je crains un retour en arrière de 30 ans
“La situation se dégrade et je crains un retour en arrière de 30 ans, époque sans solution de traitement où les déchets étaient rejetés dans le milieu”, commente Thierry Baëza. Qui demande donc à l’Agglo “de prendre des décisions pérennes sur l’avenir de cette filière et de ne pas laisser dégrader la situation.” Étant données les circonstances politico-judiciaires du moment, ce n’est pas sûr qu’il ait une réponse tout de suite.