« Il est plutôt joli garçon, l’assassin de Papa »… Voilà que des commentateurs commencent à avoir pour Donald Trump les yeux de Chimène dans cette réplique parodique du Cid, ou, dit autrement, « continue Donald, on ne te hait point ». Dans les Échos, Dominique Seux, qui nous sert tous les matins sur France Inter, radio publique, un petit déjeuner libéral, histoire de nous caler le cerveau pour la journée, titre son éditorial : « Trump, pas 100 % négatif ».
Il est indéniable, écrit-il, que « sur certains sujets la Maison-Blanche appuie là où ça fait mal : le niveau de la dette, l’effort insuffisant de défense des Européens, les dangers que fait courir le rouleau compresseur chinois, les dérives wokistes (le mot se discute, pas le phénomène) ».
Dans le Figaro, le chroniqueur Renaud Girard résume ainsi son propos : « Ceux qui le critiquent sont aussi ceux qui disent qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. » Comment dit-on déjà ? Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent. Ou bien, ce dont ils rêvaient, Trump le fait.
Le média que les milliardaires ne peuvent pas s’acheter
Nous ne sommes financés par aucun milliardaire. Et nous en sommes fiers ! Mais nous sommes confrontés à des défis financiers constants. Soutenez-nous ! Votre don sera défiscalisé : donner 5€ vous reviendra à 1.65€. Le prix d’un café.Je veux en savoir plus !