Les grands industriels ne savent toujours pas comment ils s’alimenteront en électricité nucléaire à compter du 1er janvier 2026. Le gouvernement, qui a brutalement mis le patron d’EDF, Luc Rémont, à la porte après seulement deux ans et demi en poste et à trois mois de la fin de son mandat, appelle les directions des grandes sociétés électro-intensives (chimie, ciment, acier, etc.) à poursuivre le dialogue pour trouver un accord d’ici l’été.
Pendant que les patrons de ces grosses entreprises et le dirigeant renvoyé s’affrontent par médias interposés, Bernard Fontana, le futur nouveau PDG proposé par l’Élysée quelques minutes seulement après le renvoi de son prédécesseur, hérite donc du dossier brûlant des tarifs de l’électricité pour les sites industriels énergivores pour les quinze prochaines années.
La fin programmée au 31 décembre 2025 de l’Arenh (accès régulé à l’électricité nucléaire historique) – un dispositif qui imposait depuis treize ans à EDF de brader son électricité aux…