Alors que la CGT appelle à la mobilisation le 1er mai pour contrer les suppressions d’emploi annoncées par ArcelorMittal, les travailleuses et travailleurs se mobilisent dans différents sites en France. Sur le site de Florange (Moselle), 194 postes seraient supprimés et 113 salariés pourraient être licenciés, selon des informations de ce mercredi 30 avril de l’antenne locale France 3 Grand Est.
Le secrétaire général Lionel Burriello de CGT de Florange appelle à « stopper ce PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) immédiatement avant qu’il ne détruise encore plus d’emplois, de vies et tout l’équilibre de la vallée », rapporte la chaîne d’information. Ainsi, les syndicats ont appelé, ce mercredi 30 avril au matin, au blocage de l’usine Arcelor Mittal Florange, qui comptait 2 000 salariés début 2025, en réaction à l’annonce du « plan social ».
636 postes supprimés
Au total, 636 postes ont été supprimés dans les sites français du groupe, selon un comité social et économique tenu mercredi 23 avril. La suppression de postes s’applique également dans six autres sites de l’hexagone, comme à Basse Indre (Loire-Atlantique), Mardyck (Nord), Mouzon (Ardennes), Desvres (Pas-de-Calais) et Montataire (Oise). Et l’usine de Dunkerque est celle qui est la plus durement touchée, avec 295 postes en moins, et 162 salariés licenciés.
Différents débrayages se sont déroulés, mardi 29 avril, sur différents sites, selon des médias locaux. Les 22 ouvriers du site de Mouzon (Ardennes) ont cessé le travail, le mardi 29 avril, pendant 2 heures, selon la radio des Ardennes RVM. Également, les travailleurs du site de Desvres (Pas-de-Calais) ont également bloqué la production, selon le média local La semaine dans le Boulonnais. Le même jour, à Basse Indre (Loire-Atlantique), deux lignes de production se sont également interrompues pendant une à deux heures, selon le média Ici.
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