Publié le 09/05/2025 à 09:54
Maïder Arosteguy, maire de Biarritz, Robert Ménard, maire de Béziers, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi, Quentin Gesell, vice-président de la Métropole de Paris… et Arnaud Viala, président du conseil départemental de l’Aveyron.
Aux côtés de 99 autres personnalités politiques, le Rouergat vient d’être classé parmi les “100 élus locaux à suivre en 2025”. Un classement établi par le Cercle des élus locaux et l’Institut Quorum afin de mettre à l’honneur une sélection de femmes et d’hommes “choisis pour leur engagement, leur proximité avec les citoyens et leur capacité à innover dans la gestion de leurs territoires”.
Deux autres Aveyronnais dans le classement
Si Arnaud Viala est le seul élu de l’Aveyron dans ce classement, il n’en est pas pour autant le seul… Aveyronnais.
Effectivement, on retrouve également Nathalie Porte, née Dijols le 2 février 1973 à la maternité de l’hôpital Combarel (Rodez). Après avoir quitté sa ville natale en 2009, elle s’est lancée en politique et est actuellement vice-présidente du conseil régional de Normandie. Rattachée aux LR, elle fut aussi députée du Calvados.
On retrouve également dans ce classement Denis Larghero (UDI), originaire de Thérondels et actuel maire de Meudon et vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine.
“Réforme administrative”
Dans le portrait qui lui est consacré, l’élu met notamment en avant plusieurs de ses axes de travail tels que le déploiement de la fibre optique pour 100 % du territoire ou encore un parcours d’accompagnement du vieillissement “original et prospectif” à l’heure où les seniors souhaitent avant tout vieillir chez eux et non en Ehpad dont le modèle “s’essouffle” comme l’a souvent répété le président du Département.
Aussi, celui qui fut député de la 3e circonscription et a récemment rejoint le parti Horizons d’Édouard Philippe évoque une réforme qu’il mettrait en place s’il entrait au gouvernement : “Je proposerais que soit lancée une réforme de l’organisation administrative des échelons locaux du pays. La refonte de la carte des Régions en 2016 a donné naissance à d’énormes territoires qui n’ont ni identité, ni capacité à agir en proximité avec les gens qui les peuplent. Les orientations stratégiques qu’elles sont censées prendre sont souvent en chevauchement ou en contradiction avec les stratégies de l’État et en dissonance avec les attentes locales.”