Ce mardi 3 juin, au deuxième jour du procès de trois anciens cadres d’Ubisoft, accusés de harcèlement sexuel et moral, les systèmes de défenses s’enchaînent et ne se ressemblent pas. Si la veille, Tommy François, le premier prévenu entendu a fait le choix de pointer la culture d’entreprise d’Ubisoft («il faut être fun pour faire du fun ») dont il a assuré n’être qu’un rouage, Serge Hascoët, appelé à la barre du tribunal correctionnel de Bobigny ce mardi, se pose lui en surplomb.
À la tête du tout-puissant pôle éditorial du plus important acteur du jeu vidéo français, « j’ai contribué, de près et de loin, enfin surtout de près, à toutes les belles réussites d’Ubisoft ces 30 dernières années » affirme-t-il en préambule et en toute modestie. Lui aussi est poursuivi pour harcèlement sexuel et moral, mais aussi pour complicité de harcèlement des autres prévenus, qu’il aurait protégés tout en favorisant l’ambiance de travail si particulière instaurée dans son pôle.
Pour certains il est…