La députée du Parti Socialiste (PS) Sophie Pantel, élue présidente de la commission d’enquête sur les « liens entre les représentants de mouvements politiques et des organisations et réseaux soutenant l’action terroriste ou propageant l’idéologie salafiste » – voulue par Laurent Wauquiez (LR) et qui vise de manière intrinsèque la France Insoumise (LFI) – aura eu un mandat express.
Quelques heures seulement après avoir été élue au poste de présidente de bureau face au député Aymeric Caron (LFI), la députée a démissionné. Dans une lettre, consultée par l’Agence France-Presse (AFP), elle justifie son désistement par la « composition du bureau ». Elle était alors la seule représentante de la gauche.
Validée de justesse le 18 juin dernier en commission des Lois
Son retrait suscite nombre de réactions, comme celle de Mathilde Panot (LFI), qui dénonce sur X les « sommets de pitrerie inégalées » d’une commission qui à peine installée n’a pas de « présidence, ni de représentativité des forces de l’Assemblée, une première dans l’histoire parlementaire ». Le rapporteur de la commission, Vincent Jeanbrun, issu du groupe Les Républicains (LR) réagissait quant à lui auprès de l’AFP : « Le PS avait l’occasion de montrer qu’ils sont du bon côté de la République, c’est raté. »
La commission n’en est pas à ses premiers déboires, puisqu’elle avait d’abord été jugée irrecevable le 3 juin dernier. Elle visait alors