Les antisémites violents aux États-Unis ne se limitent pas à l’aile à l’extrême droite du spectre politique. This was tragically obvious in two recent events – the June 1, 2025, attack using Molotov cocktails to burn participants in a Boulder, Colorado, march supporting Israeli hostages in Gaza, and the murders of two Israeli embassy staffers, an American Jew and an Israeli, on May 21, 2025, outside the Capital Jewish Museum in Washington, DC
En tant qu’expert du Moyen-Orient, notamment Israël, ma recherche et mes travaux administratifs ont inclus la contribution à un effort mondial pour définir l’antisémitisme et traiter l’antisémitisme sur mon propre campus.
L’antisémitisme peut être défini simplement comme «la discrimination, les préjugés, l’hostilité ou la violence contre les Juifs en tant que juifs (ou institutions juives comme juifs)». Ce qui constitue réellement est plus contesté, en particulier en ce qui concerne les liens entre les Juifs et l’État d’Israël.
Le président Donald Trump affirme qu’il prend des mesures «sans précédent» pour lutter contre l’antisémitisme.
Les Juifs américains perçoivent l’antisémitisme comme augmentant depuis 2016, en grande partie parce que, comme l’a dit une étude, «les personnes qui ont des opinions antisémites se sentent désormais plus libres de les exprimer.» Mais la lutte fédérale actuelle contre l’antisémitisme aux États-Unis peut avoir plus à voir avec les agendas des membres des gouvernements américains et israéliens qu’avec les préoccupations de la plupart des Juifs américains.
Premièrement, les attaques de l’administration Trump contre le centre antisémitisme sur les universités d’élite, où le président affirme que l’antisémitisme est répandu. Deuxièmement, le gouvernement israélien actuel essaie de brouiller les frontières entre l’activisme pro-palestinien et l’antisémitisme.
Ces facteurs polarisent et compliquent le paysage pour lutter efficacement contre l’antisémitisme.
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Ciblant le discours dans les universités en facturant «l’antisémitisme»
L’administration de Trump a pris des mesures dramatiques au nom de la réduction de l’antisémitisme. Pourtant, ses politiques sont remarquables pour ce qu’ils ignorent ainsi que ce qu’ils ciblent.
L’antisémitisme de droite était responsable de l’attaque la plus meurtrière contre une communauté juive de l’histoire des États-Unis à Pittsburgh en 2018. Pourtant, le modèle de l’administration pour lutter contre l’antisémitisme n’est pas basé sur la lutte contre la haine suprémaciste blanche envers les Juifs, qui se rapporte aux nazis en Allemagne.
En fait, les membres de l’administration de Trump, dont le conseiller principal Stephen Miller et l’ancien chef du ministère de l’Efficacité gouvernementale, Elon Musk, ont soutenu des idées ou des groupes suprémacistes blancs. Les propres paroles de Trump ont évoqué les tropes antisémites de droite, comme supposer que les Juifs américains sont fidèles à Israël ou adeptes à gagner de l’argent.
Les politiques de l’administration de Trump sur l’antisémitisme sont les plus exprimées sur la punition des grandes universités américaines comme dangereuses pour les Juifs. En tant que principale cible de la colère du président, l’Université de Harvard a reconnu qu’un certain activisme contre la guerre d’Israël avec le Hamas à Gaza a contribué à l’antisémitisme sur les campus.
Cependant, les actions fédérales ciblant Harvard cherchent ostensiblement à punir l’antisémitisme en exigeant une surveillance fédérale radicale du programme d’études de Harvard et de l’autonomie. Des milliards de dollars de fonds de recherche ont été réduits. Aucune des deux actions ne se connecte clairement aux modèles ou aux politiques de Harvard concernant l’antisémitisme.
Compte tenu de cela, Harvard a poursuivi le gouvernement en avril.
De nombreux juifs américains croient que le véritable objectif de Trump est d’utiliser la question de l’antisémitisme comme un moyen de freiner la liberté d’expression dans les universités.
Défendre la politique israélienne en facturant «l’antisémitisme»
Les gouvernements nationaux recherchent naturellement un soutien politique et matériel à des alliés puissants. Les efforts d’Israël pour encourager les Américains à défendre ce soutien correspondent à ce modèle.
Israël reçoit plus d’aide américaine que tout autre pays. Ainsi, son gouvernement a un intérêt à enrôler diverses personnes et organisations de manière soutenue de soutenir ses politiques.
L’intervention israélienne a augmenté parce que le gouvernement d’extrême droite du Premier ministre Benjamin Netanyahu est impopulaire en Israël et aux États-Unis, sa guerre à Gaza, provoquée par le Hamas, est très destructrice et globalement impopulaire.
La plupart des experts et des décideurs politiques soutiennent maintenant qu’Israël, ainsi que le Hamas, ont commis des crimes de guerre internationale.
Le gouvernement israélien a récemment augmenté son financement à 150 millions de dollars pour les efforts mondiaux de relations publiques. Il s’agit d’une accélération majeure des politiques que israéliennes a exercées depuis des décennies connues en hébreu sous le nom de «Hasbara», ce qui se traduit par «explication».
La documentation des liens spécifiques entre le gouvernement israélien et les groupes faisant la promotion de son programme aux États-Unis peut être difficile. Cela peut être une stratégie délibérée des dirigeants israéliens pour cacher leurs efforts.
Pourtant, les organisations traditionnelles israéliennes telles que l’agence juive ont exercé des liens entre l’activisme pro-palestinien et l’antisémitisme depuis que le Hamas a déclenché la guerre à Gaza. Des groupes dont le financement et le leadership sont difficiles à tracer des listes noires publiques qualifiant des militants pro-palestiniens vocaux comme des antisémites. Ces listes ont été utilisées par les bureaucrates du gouvernement israélien pour interdire les visiteurs du pays.
Les groupes basés aux États-Unis alignés sur les messages du gouvernement israélien se livrent à des stratégies persistantes pour discréditer les voix de l’opposition. Certains attaquent des militants vocaux publiquement, dont certains Juifs américains. D’autres pressent les organisations, les organismes politiques et les institutions pour adopter une définition de l’antisémitisme qui facilite la critique de la politique israélienne avec l’antisémitisme.
Les comportements anti-israéliens aux États-Unis peuvent être antisémites, comme affirmer que les Juifs américains, car ils sont juifs, sont responsables des actions de l’État israélien. Et certains Juifs américains soutiennent les répressions contre des militants pro-palestiniens.
Cependant, caractériser l’antisémitisme aux États-Unis principalement en termes de discours et d’activisme contre le gouvernement israélien augmente la négligence de l’administration Trump de dangereux antisémitisme de droite.
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Polarisation et antisémitisme aux États-Unis
Dans l’ensemble, la politique poursuivie par Trump et le gouvernement de Netanyahu se combinent pour cibler le discours légalement protégé aux États-Unis plus qu’ils ne dissuadent l’antisémitisme.
En contribuant à la polarisation, la confusion de l’antisémitisme avec un large éventail de discours critiques en Israël pourrait ajouter aux menaces auxquelles les Juifs et d’autres minorités religieuses. Ceux qui souhaitent saper le travail vers la coexistence palestinienne-israélienne bénéficient de l’accusation que la plupart des militants pro-palestiniens sont antisémites. Cela aggrave déjà des divisions visibles entre les Juifs américains sur la façon dont les mauvais traitements par Israël des Palestiniens se placent avec leurs identités juives.
Soutenu par les groupes pro-Netanyahu les plus agressifs, l’administration Trump relie les préoccupations contre l’antisémitisme aux efforts visant à expulser les immigrants qui ont exprimé des opinions pro-palestine, telles que les doctorants Tufts Rümeysa Öztürk. L’expulsion des personnes au nom du discours de police critique en Israël couvre également le risque que les Juifs soient blâmés pour les actions du gouvernement que de nombreux Américains trouvent répréhensible.
Soyons clairs. Un activisme pro-palestinien embrasse la haine juive, comme le soulignent les attaques de Washington et de Boulder. Mais se regroupant comme un discours le plus pro-palestinien antisémite, comme le font les dirigeants américains et israéliens actuels, complique voir clairement l’antisémitisme et le contrer.
De plus, la plupart des Américains – et des Israéliens – recherchent la fin de la guerre, des morts et des catastrophes humanitaires à Gaza. Tout potentiel à brouiller cela avec l’antisémitisme augmente les quelques voix américaines bruyantes qui soutiennent un côté dans le conflit en déshumanisant l’autre côté.
Les Américains pensent que d’autres groupes minoritaires sont confrontés à une plus grande discrimination que les Juifs. Pourtant, l’antisémitisme dans diverses directions est le pire que j’ai vu de mon vivant.
Comme pour tout problème politique, la façon de traiter ce problème est de se concentrer sur toutes les facettes du problème, y compris le racisme de droite et le nationalisme chrétien.
La politique nationale actuelle autour de l’antisémitisme peut servir à de nombreuses fins. Pourtant, la plupart des Juifs américains doutent que ces politiques les protègent réellement.
