Ce 1er mai 2025 sera l’occasion, pour l’intersyndicale composée de la CGT, de la FSU, de Solidaires et des organisations de jeunesse (Unef, Fage, Union syndicale lycéenne et Union étudiante) d’afficher leur solidarité aux « travailleurs et travailleuses, ainsi que les étudiants et étudiantes (qui) se mobilisent pour défendre la démocratie et exiger la justice sociale ».
De l’alliance de puissances réactionnaires (États-Unis, Argentine, Italie, etc.) à la remise en cause du droit international, en passant par la perpétuation du racisme (islamophobie, antisémitisme, négrophobie…) comme de discriminations structurelles (LGBTphobie, patriarcat), « nous manifesterons par millions dans le monde entier pour défendre la coopération et la solidarité entre les travailleur·euses du monde entier », annonce le communiqué diffusé par les membres de l’intersyndicale.
« Nous afficherons notre refus d’une mise en concurrence »
Comme chaque année, cette dernière compte donc mobiliser à travers la France. « Au nom de l’« économie de guerre », on explique aux salarié.e.s français.e.s et européen.ne.s qu’il faut qu’ils fassent des sacrifices, qu’ils renoncent à leurs droits, et aux services publics », fustige les organisations syndicales, qui y voient une conséquence de l’atmosphère autoritaire en vigueur. Une centaine de rassemblements sont ainsi prévus dans l’Hexagone, comme l’illustre la carte interactive mise en place par la CGT. La CFDT ne manifestera pas dans le cortège principal prévu à Paris, suite à des désaccords sur les revendications. Sa secrétaire générale, Marylise Léon, participera à l’action organisée dans le quartier des Halles, par la branche Île-de-France de la CFDT et l’Unsa.
À Paris, le cortège partira par exemple de la place d’Italie (dans le XIIIe arrondissement) à 14 heures, à l’appel de la CGT, de Force ouvrière (FO), de la FSU et de Solidaire. Les manifestants partiront en direction de la place de la Nation. « Nous afficherons notre refus d’une mise en concurrence par une extrême droite qui souffle sur les clivages identitaires pour laisser le patronat tranquille », annonce la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, dans un entretien accordé à l’Humanité.
À Lyon (Rhône), les manifestants se retrouveront à 10 h 30 à la station de métro Garibaldi. À Toulouse (Haute-Garonne), le cortège partira du quartier d’Esquirol, à 10 h 30. Les participants s’élanceront au même horaire du Vieux-Port, à Marseille (Bouches-du-Rhône), de la place de Bretagne à Rennes (Ille-et-Vilaine), depuis le Miroir d’eau à Nantes (Loire-Atlantique), ou encore, de la Porte des Postes à Lille (Nord). Le rendez-vous à Bordeaux (Gironde) est quant à lui donné à 10 heures, place de la République.
Aux côtés de celles et ceux qui luttent !
L’urgence sociale, c’est chaque jour la priorité de l’Humanité.
En exposant la violence patronale.
En montrant ce que vivent celles et ceux qui travaillent et ceux qui aspirent à le faire.
En donnant des clés de compréhension et des outils aux salarié.es pour se défendre contre les politiques ultralibérales qui dégradent leur qualité de vie.
Vous connaissez d’autres médias qui font ça ? Soutenez-nous !Je veux en savoir plus.