Nationalisation. Dans le débat public français, cette revendication vaut souvent à ses promoteurs une avalanche d’insultes venue du camp libéral, avec un procès en bolchevisme à la clé. Mais dans le cas d’ArcelorMittal, l’hypothèse d’une prise de contrôle du groupe de sidérurgie, qui a annoncé plus de 630 suppressions de postes en avril, fait son chemin, jusqu’à séduire certains élus de droite. Il faut dire que ses défenseurs (CGT et partis de gauche en tête) ne manquent pas d’arguments.
Dans une note que nous avons pu consulter, l’Institut La Boétie a cherché à examiner les modalités d’une nationalisation et d’en évaluer le coût. Ses résultats viennent apporter de l’eau au moulin des défenseurs d’une prise de contrôle, dans…