Des prisons aux établissements de santé mentale, en passant par les centres de rétention administrative et les centres éducatifs fermés, on retrouve un « délaissement coupable partout », déplore Dominique Simonnot, la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), en avant-propos de son rapport d’activité annuel, publié mercredi 21 mai.
L’année 2024 est ainsi « marquée pour la quatrième fois consécutive par une croissance inquiétante et nocive de la surpopulation carcérale », avec 82 921 détenus pour 62 358 places au 1er avril 2025…