Le Député
Advertisement
ADVERTISEMENT
  • Home
  • Politique
  • Géopolitique
  • Économie
  • Société
No Result
View All Result
Le Député
  • Home
  • Politique
  • Géopolitique
  • Économie
  • Société
No Result
View All Result
Le Député
No Result
View All Result
Home Économie

le collectif Sipe dans la rue pour réclamer la mise en place d’une politique anti-fourrure

by
2 years ago
in Économie
0 0
A A
0
le collectif Sipe dans la rue pour réclamer la mise en place d’une politique anti-fourrure
3
VIEWS
Share on FacebookShare on Twitter


Il y a des pratiques maltraitantes que le glamour, le luxe et l’opulence n’excusent plus. L’utilisation de fourrure par les marques de prêt-à-porter en première ligne. « La mode ou la compassion ? Max Mara a du sang sur les mains ! », interpelle une membre du collectif Sipe (Cease à l’impunité des professionnel-elles de l’élevage), devant le siège social de la marque, accolé à l’un de leur magasin, dans le 8e arrondissement de Paris. La campagne de pression face à Max Mara s’inscrit dans un mouvement worldwide formé, entre autres, par le collectif Berlin In opposition to Fur, Animal Revolt Bayern en Allemagne ou bien encore Animal Activism Mentorship et NYC Animal Protection League aux États-Unis. Ces organismes se mobilisent pour « un objectif atteignable à moyen terme » : la mise en place d’une politique anti-fourrure par la marque.

Dino est une habituée des lieux, du 31 Avenue Montaigne à Paris : tous les jeudis, elle se munit de son mégaphone pour crier son indignation face à une marque qui utilise de la fourrure pour 15 de leurs articles, selon le collectif. Et cela, chaque semaine, depuis huit mois. Aussi, des appels du collectif retentissent presque chaque jour au siège social de la marque. L’idée : faire abdiquer Max Mara par des actions régulières et répétées. Dino ne décolère pas. L’ingénieure en lumière demande des congés le jeudi après-midi, rattrape ses heures le soir, la nuit ou bien le week-end. La jeune femme en est persuadée : « Ils vont craquer. »

Les élevages de fourrures interdites en France

Le bruit de leurs revendications parcourt l’Avenue des créateurs de mode, entrecoupé des flashs de téléphones des passants. Un lieu stratégique selon Sylvain, militant assidu de 35 ans. Au détour des classes procuring des influenceurs et influenceuses, ils ont été quelques-uns à relayer l’data auprès de leur communauté sur les réseaux sociaux. De quoi alerter les internautes. L’objectif est double : que Max Mara cesse d’utiliser de la fourrure et faire germer des graines auprès des consommateurs. Deux femmes quittent le magasin, des sacs au nom de l’enseigne au bras et l’air un poil coupable : « On a acheté des pantalons, rien en fourrure ! »

En face, l’entreprise Max Mara et sa assortment automne-hiver faîte de manteaux, de gants, d’accessoires, dont certains, en poils d’animaux. Pour rappel, la loi dite de « lutte contre la maltraitance animale », promulguée en 2021, interdit les élevages d’espèces sauvages pour leur fourrure en France. Ces règles ne pèsent pas de la même façon sur les importations. Contactée, la marque n’a pas donné suite à nos sollicitations. Les conseillères en vente et le personnel d’accueil du siège social sur place aussi : « La course ne souhaite pas communiquer à ce sujet. » Les échanges avec le collectif Sipe sont tout autant fournis : pas un signe de leur half. « On souhaite pourtant dialoguer avec eux. Ça n’est pas dans leurs intérêts économiques, c’est moche pour leurs purchasers d’avoir dix personnes qui hurlent devant la boutique », explique Sylvain.

Une plainte pour publicité mensongère

Même motion une demi-heure plus tard, cette fois devant les Galeries Lafayette, boulevard Haussman, dans le 9e arrondissement. Huit mois que les militants campent devant l’enseigne, aujourd’hui avec une nouvelle corde à leur arc : une plainte déposée auprès de la DGCCRF (Course générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) pour « publicités mensongères ».

C’est Max, le bas du visage masqué, qui a débusqué l’incohérence. L’homme de 30 ans consacre la totalité de son temps au militantisme. Lors de l’une de ses recherches anti-fourrure, il tombe sur un manteau de la marque Weekend Max Mara. Le website de la marque productrice mentionne « avec accessoire en véritable fourrure de ratons laveurs asiatiques ». Tandis que l’un des distributeurs, les Galeries Lafayette, précise dans la description du produit qu’il s’agit d’un « effet fourrure », sous-entendu des fake poils d’animaux.

Un enjeu de taille alors que 90 % des Français s’opposent au commerce de la fourrure selon un sondage de l’Ifop. « Avec ce manque de clarté, des consommateurs seraient tentés de se procurer ce style d’articles sans savoir qu’il est fabriqué avec de la peau d’animaux », poursuit Max. Les Galeries Lafayette ont réagi quelques heures après la mobilisation et indiquent : « La description du manteau a été retirée de notre website vendeur et modifiée pour refléter avec précision les caractéristiques du produit. »

Nous n’avons pas pu confirmer votre inscription.

Votre inscription est confirmée.

Sur place, des enceintes crachent des couinements et des grommellements d’animaux élevés pour leur peau. La queue en panache et les oreilles dressées, le chihuahua d’une passante have a tendency son museau en course de l’amplificateur. Même si Max a peu d’espoir concernant le dénouement de la plainte, la sensibilisation des purchasers se poursuit. Avec comme électrochoc précédant la prise de conscience : la monstration de la souffrance animale.



Source link

Tags: antifourrurecollectifdansdunemiseplacepolitiquepourréclamerrueSipe
Previous Post

Une fête d’Halloween à Boston a mal tourné lorsqu’un gang a lancé des insultes antisémites et attaqué des adolescents juifs

Next Post

L’image du capitalisme

Next Post
L’image du capitalisme

L’image du capitalisme

May 2025
M T W T F S S
 1234
567891011
12131415161718
19202122232425
262728293031  
« Apr    
Le Député

Suivez l'actualité sur Le Député. Restez informé quotidiennement des mises à jour politiques sur la France et dans le monde, ainsi que de l'économie, de la société et d'autres mises à jour.

CATÉGORIES

  • Économie
  • Géopolitique
  • News
  • Opinion
  • Politique
  • Société
No Result
View All Result

DERNIÈRES MISES À JOUR

  • Régularisation des travailleurs étrangers : une liste des métiers en tension pleine d’aberrations qui porte la patte de Bruno Retailleau
  • Municipales 2026 : épouvantail ou faiseur de roi, quel rôle va jouer Yvan Lachaud ?
  • Agir pour Gaza avant qu’il ne soit trop tard – L’éditorial de Cédric Clérin – 24 mai 2025
  • About us
  • Terms and Conditions
  • Privacy Statement (US)
  • Cookie Policy
  • Privacy Statement
  • Privacy Policy
  • Imprint
  • Disclaimer

Droits d'auteur © 2023 Le Député.
Le Député n'est pas responsable du contenu des sites externes.

No Result
View All Result
  • Home
  • Politique
  • Géopolitique
  • Économie
  • Société

Droits d'auteur © 2023 Le Député.
Le Député n'est pas responsable du contenu des sites externes.

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In
Manage Cookie Consent
We use technologies like cookies to store and/or access device information. We do this to improve browsing experience and to show (non-) personalized ads. Consenting to these technologies will allow us to process data such as browsing behavior or unique IDs on this site. Not consenting or withdrawing consent, may adversely affect certain features and functions.
Functional Always active
The technical storage or access is strictly necessary for the legitimate purpose of enabling the use of a specific service explicitly requested by the subscriber or user, or for the sole purpose of carrying out the transmission of a communication over an electronic communications network.
Preferences
The technical storage or access is necessary for the legitimate purpose of storing preferences that are not requested by the subscriber or user.
Statistics
The technical storage or access that is used exclusively for statistical purposes. The technical storage or access that is used exclusively for anonymous statistical purposes. Without a subpoena, voluntary compliance on the part of your Internet Service Provider, or additional records from a third party, information stored or retrieved for this purpose alone cannot usually be used to identify you.
Marketing
The technical storage or access is required to create user profiles to send advertising, or to track the user on a website or across several websites for similar marketing purposes.
Manage options Manage services Manage {vendor_count} vendors Read more about these purposes
View preferences
{title} {title} {title}